Les soucis de santé, liés à la trompe...

La pratique de la Trompe de chasse peut occasionner des "pépins" (petits ou grands) physiques voire psychologiques...

Lèvres fendues, meurtries, ... Plève, respiratoire,.... Dos,..... Etc...
Dépression, stress,........

Qu'en est il? En avez vous subi?
Pourrait on les énumérer ici?

Quels sont les précautions à prendre, quels soins apporter?

Gary Timbrell a écrit:

A cheval, pendant des parcours longues, ma trompe me donne des douleurs à l’épaule, là où elle est accrochée. Mes déplacements pour la vènerie ne sont pas très fréquents, deux ou trois fois par saison, mais parce que j’ai l’habitude de chasser cinq ou six jours ensuite, ça me fait mal. Souvent il me faut aller sans trompe les dernières chasses d’une visite. Quelqu’un connais une remédie ? Je déteste aller sans trompe, j’ai honte d’être nu dans la forêt .

pourquoi ne pas mettre une mousse ou quelque chose de souple sous votre veste
se serai discret et ca absorberait les petits chocs un peu comme une peau de chamois dans un cuissard de cycliste ou alors changez la de coté de temps en temps

Cyril a écrit:

pourquoi ne pas mettre une mousse ou quelque chose de souple sous votre veste se serai discret et ca absorberait les petits chocs un peu comme une peau de chamois dans un cuissard de cycliste

Merci, Cyril, une bonne idée, je l'essayerai, mais je ne veux pas gagner le surnom "l'Irlandais-Barbu-Boissu"

J'ai aussi entendu dire qu'il pouvait y avoir un danger pour les plus jeunes sonneurs.
Forcer trop dans la trompe pourrait engendrer un décollement de la Plève. Est-ce vrai?

Oui Dominique, c'est vrai et possible.

Qu'est ce que la Plève?
J'ai peur.

Gaston, pour savoir ce qu'est la plèvre tu vas chercher dans google (ou autre moteur de recherche).
Si il y a quelque chose que tu ne comprends pas, et notamment le rapport qu'il y a entre la plèvre et la colonne d'air du sonneur, tu en reparles et on explique.

Pour te rassurer: chez un sonneur en bonne santé, il n'y a aucun danger de décollement de la plèvre liée à la pratique de la trompe.
En revanche, la trompe peut être le révélateur d'un problème préexistant au même titre qu'un essoufflement ou un forçage ventilatoire.

Je viens d'aller voir sur les cites traitant du sujet: trop compliqué:
Tu comprendras peut-être plus facilement comme ça:
La plèvre se comporte comme un joint de contact entre la cage thoracique à l'extérieur, et les poumons à l'intérieur.
Ce joint est composé de 2 feuillets qui glissent l'un sur l'autre de manière a assurer les différences de volumes entre:
1) poumons vidés,
2) poumons remplis d'air.
Les poumons n'ont pas de fibres musculaires et ne se gonflent donc que parce qu'ils sont étirés par les muscles thoraciques et le diaphragme (là, il faut que tu ailles voir "diaphragme" sur google).
Ils se vident parce qu'après avoir été étirés ils se relâchent comme un élastique que tu laisserais se relâcher après l'avoir tendu.
(Ca, c'est la respiration de repos. A la trompe c'est différent puisque tu fais un gros effort pour vider tes poumons contre la résistance de l'embouchure.)
La plèvre va donc assurer le joint entre le thorax qui étire, et les poumons qui sont étirés.
Cette plèvre recouvre les poumons et assure le contact:
- avec le thorax, en haut et sur la périphérie latérale,
-avec le diaphragme, en-dessous.

Quand tu auras bien compris le mécanisme, tu pourras aller voir les schémas sur google et tu deviendras balèze en SVT.
Mais une plèvre, c'est aussi solide que le reste de l'appareil respiratoire bien utilisé (comme à la trompe) et si tu es en bonne santé, n'aies pas peur de sonner.